L’alternance des freinages et des accélérations mais aussi la tenue du guidon de la moto sur une course d’endurance cause de nombreux traumatismes sur les mains des pilotes.

Cela va du simple échauffement en passant par l’ampoule pour arriver à de véritables plaies.

Les blessures se trouvent souvent sur le haut de la paume de la main du pilote, à la naissance des doigts.

Pour éviter ce genre de traumatismes, on parlera d’abord de prévention.

Tout au long de la semaine, juste avant la course, le pilote devra se nourrir et s’hydrater les mains.

Les mains seront ainsi hydratées et sans blessure (crevasse ou cale) et seront préparées à l’effort demandé au cours du week-end.

Sur la course proprement dite, le pilote se devra d’amener avec lui deux ou trois paires de gants.

Par précaution, les gants devront être rodés et formés aux mains du pilote.

Les gants devront être « secs » à chaque reprise de relais.

Pour cela, durant les temps de repos du pilote, mettez votre paire de gants sur les couvertures chauffantes des pneus. Ils seront secs à chaque reprise.

Ensuite, le pilote devra se strapper les mains.

Il s’agira de découper un morceau d’élastoplaste de 10cm de largeur environ et 15 cm de long. Au milieu, vous découperez deux petits trous pour insérer le majeur et l’annulaire du pilote.
Les côtés seront découpés à l’image d’une aile de papillon pour épouser parfaitement la main du pilote lors de la pose.
Attention à ne pas faire de plis lors de la pose et n’hésitez pas à élargir les trous des doigts afin de ne pas les comprimer. Le sang doit circuler !

A découper en parallèle et selon vos sensations, une bande de plaque transparente de 8 cm (dont les bords seront arrondis). En temps normal, cette plaque plastifiée sert à protéger et à rendre étanche les cicatrices suite à des opérations chirurgicales. On parle alors de double peau.

Cette bande est à la fois rigide et peu épaisse. Elle permet d’offrir un véritable « blindage » au pilote tout en gardant les sensations des commandes car cette bande ne roule pas.

D’autres systèmes existent et nous les avons testés sur des essais ou sur des courses d’endurance. Ils sont souvent épais et pourvus d’une plaque de gel.

A l’usage, ce gel « roule » sous la main du pilote et donne une épaisseur inutile et gênante au pilote.

Dernier point, dans les stands, juste avant d’enfiler ses gants, le pilote mettra de la magnésie sur ses mains.

La magnésie est la craie utilisée par les grimpeurs en varappe ou par les gymnastes sur les agrès.

Elle offre une prévention efficace aux échauffements.