Sur une course d’endurance, le relais d’un pilote dure environ 1 heure, voire plus, lorsque l’on est obligé de doubler son relais pour cause de météo changeante par exemple.

Comme chacun le sait, une perte hydrique importante agit directement sur la performance du sportif car elle provoque à la fois une perte de la vigilance et une baisse de la performance physique du sportif. Inconcevable pour qui veut gagner les 24h du Mans !

Le pilote devra donc s’hydrater avant ses relais bien évidemment et peut, s’il le souhaite, embarquer avec lui de l’eau pour boire sur les temps faibles du circuit.

Les combinaisons des pilotes sont souvent pourvues d’une bosse en mousse aérodynamique dans le dos.
Il suffit de retirer la mousse de cette bosse pour y ajouter une poche d’eau de 0,8l environ d’une marque bien connue dans le monde des raids et du VTT.
Ensuite, vous percez le haut de la bosse d’un petit trou à l’aide d’un petit forêt afin de passer le tuyau de la poche vers le casque du pilote.

Ensuite, Camelbak met en vente des systèmes de clip pour relier le tuyau venant de la combinaison à celui venant du casque. Le pilote n’est pas ainsi gêné lorsqu’il doit enlever ou mettre son casque. Cela évite aussi des fuites intempestives !

Le tuyau rentre ainsi par l’arrière du casque pour être ensuite guidé à l’intérieur du casque derrière la mousse.

La tétine doit être portée face à la bouche et vers le bas afin de ne pas blesser les lèvres du pilote lors des phases de freinage.

Dans les bouts de ligne droit, couché sur le réservoir, avec l’index gauche, le pilote place rapidement la tétine dans sa bouche pour s’hydrater et remet la tétine vers le bas.

Au retour au stand, nous avons donc un pilote qui a forcément soif mais qui n’est pas déshydraté, ce qui n’est pas négligeable pour la suite de la compétition !!

Dernier conseil, installé la poche dans la combinaison et seulement ensuite, vous mettez l’eau pour tout simplement faciliter la mise en place.